Laurent Fayt

Aux premiers abords, la première chose qui nous vient pour décrire ce jeune homme c'est jovial, amusant, souriant, gentil, un bon ami. Et il est vrai qu'il l'est. Après tout, c'est un homme de spectacle : il adore amuser un public, le divertir avec ses chansons ou en faisant le mariol. De même qu'il s'efforce sans cesse d'être positif, de voir le bon côté des choses. Cela ne l'empêche pas de prendre en compte le mauvais quand il le faut et rester réaliste, mais il ne veut pas ne voir que ça. Pour lui, il n'est pas juste de ne garder à l'esprit que le mauvais côté des choses pour oublier ce que la vie donne à côté. Ainsi, quand on lui dira qu'un pays est malfaisant parce qu'on y trouve des kidnappings, du harcèlement, du jugement et autres côtés négatifs basés sur du vécu, Laurent répondra que dans tous les pays on peut trouver ce côté sombre des Hommes, mais qu'à côté de ça on peut également trouver des paysages à couper le souffle, des zones du pays dans lesquels les personnes ont généralement le cœur sur la main et que ce qui a été cité n'est qu'une petite partie de ce qui est possible de voir dans le pays. Quand il s'agit de la France particulièrement, parce qu'il s'agit du seul pays qu'il a visité en long, en large et en travers avant d'arriver à Sundarë, il avoue que sa vision des choses n'est pas objective mais qu'il pense sincèrement que dans tous les pays du monde il existe des personnes qui font du mal aux autres pour une raison ou une autre, ou des zones géographiques non protégées des catastrophes naturelles. Ce n'est pas pour autant que les pays ou le monde sont mauvais. Cette vision des choses est également vraie concernant les personnes qu'il s'évertue à essayer de connaître pour éviter de les juger à partir de rumeurs, des “on dit” ou même une phrase blessante prononcée sur le coup de la colère. Pour lui, chacun porte une part de noirceur. Mais cette dernière ne pourrait existait sans lumière, qu'elle soit bien cachée ou non.

Laurent a horreur de se retrouver seul trop longtemps. A ses yeux, il s'agit même d'un frein pour atteindre le but qu'il s’était donné dans la vie : devenir chanteur-compositeur. Un rêve possible grâce à ses parents qui l'ont encouragé dans cette voie et permit d'aller à des cours de musique. Malheureusement, si personne ne l’encourage dans cette voie, hors sa famille, comment pourrait-il se faire connaître par la suite ? Cette question donne lieu à des craintes qu'il ne sait pas du tout gérer. Des craintes qui l'amènent à chercher tous les moyens possibles et imaginables pour qu'on puisse le voir, savoir qu'il existe. Que ce soit pour de parfaits inconnus ou ses proches lorsqu'il se trouve loin d'eux. C'est sans doute pour ça qu'il s'accroche énormément aux personnes qui l’apprécient et cherche à faire leur bonheur, à les mettre à l'aise. Exception faite de ceux qui ont une noirceur telle qu'ils ne veulent pas faire le bien autour d'eux, qu'ils ne pensent qu'à leur pomme constamment.

En parlant de noirceur, il en porte également qu'il essaie de ne jamais montrer à quiconque. Outre la solitude qui le pèse plus qu'il ne pourrait le dire, il est pris d'une immense culpabilité. On a beau lui dire et lui répéter qu'il n'y est pour rien, il pense fermement qu'il est celui qui a conduit sa sœur à mourir. Personne ne sait ce qui s'est réellement passé, s'il s'agit d'un suicide, d'un accident ou d'un meurtre. A cause de ce doute qui persiste après des années, Laurent ne peut s'empêcher de penser qu'il est responsable de cette mort tragique qui l'a profondément marqué. Pour ne pas refaire cette même erreur, il a décidé de consacré son temps à chacun, qu'il ne négligerait plus jamais les personnes qui demanderaient son aide ou sa présence. Cela même si ça lui demandait de se couper en quatre.

Ce qu'il préfère dans la vie, autant que le fait d'être entouré, c'est chanter et composer. Quand il s'agit de cela, il n'a jamais l'impression de sacrifier son temps, encore moins quand il le fait pour les autres. Il espère constamment que ses créations toucheront les autres. Mais il ne s'agit pas de la seule chose qu'il aime puisqu'il peut se montrer ouvert aux sorties en villes ou randonnées en pleine nature, se perdre dans des parties de jeux de société ou simplement lire un bon livre dégoté à un endroit ou un autre. D'ailleurs, pour ce dernier point, il n'achète un livre que lorsqu'il est prêt à en lire les première pages en magasin. Cela peut parler un peu de tout, il n'a pas de réelle préférence, ne se fiant qu'à son humeur du moment et les capacités de l'écrivain à donner envie.

Néanmoins, aimer quelque chose signifie également ne pas en aimer. Après tout, même les pires “je m'en foutistes” n'apprécient pas quelque chose au moins sur le coup. Dans le cas de Laurent, les autres peuvent le blesser et ce ne lui plaît pas, c'est un fait. Mais, à part cela, il a horreur des cours généraux, qui ne touchent pas à la musique. Non pas qu'il ne s'intéresse pas, il a plutôt tendance à ne pas voir l'intérêt de tout ce qu'on essaie de lui inculquer. En terme d'histoire, comme pour d'autres matières, il préfère se référer à des vidéos YouTube faites par des professionnels et/ou passionnés qui explique les sujets sans donner des exercices d'analyse sans première approche. C'est grâce à ce genre de travail personnel que Laurent arrive à avoir de bons résultats quand on ne lui demande pas de restituer un cours par cœur. Il est même capable de demander aux professeurs quel était l'intérêt de faire ça puisqu'ils allaient tout oublier une fois l'année terminée, voire avant, sauf pour ceux ayant une mémoire assez bonne pour tout retenir sans problème. Ensuite, comme tout adolescent qui se respecte, il n'aime pas manger certaines choses comme les choux de Bruxelles, les haricots ou même la viande rouge. Mais ce qu'il n'aime pas le concernent lui plus spécifiquement. On pourrait presque dire qu'il joue un rôle quand il fait part de ses sentiments à son égard, mais ce n'est pas le cas. Il n'est pas souriant parce qu'il n'aime pas partager sa tristesse ou se montrer négatif, mais bien parce qu'il aime faire sourire les autres. Il a en horreur de blesser autrui à cause d'une maladresse ou quelque chose qu'il ferait de mal. Il n'aime pas ne pas savoir comment réagir. Ni ce qu'il est dans ses moments de détresse. Tout ce qu'il souhaite, au fond, c'est rester le garçon que tout le monde voit de façon superficielle et ainsi rester avec quelqu'un à ses côtés.

Taille : 1m75
Corpulence : élancée mais pas “fine” avec ses 60 kilos
Couleur de la peau : claire quoique légèrement bronzée en été
Couleur des cheveux : roux
Couleur des yeux : bruns tirant sur le rouge
Vision : porte des lunettes quand il est beaucoup sur un écran ou quand il commence à avoir la migraine (légèrement hypermétrope)
Gaucher ou droitier : droitier même si le piano lui apprend à se servir de sa main gauche
Signes distinctifs : tâche de naissance cachée derrière son oreille gauche ressemblant à un yin.

Laurent ne se trouve pas grand même s'il a toujours été dans le fond lors des photos de classe. Son allure, sa façon de s'habiller et sa carrure le rendent plutôt "mignon" et "attirant" aux yeux de la plupart des filles, bien que cela ne soit pas vraiment son but. Il s'habille avec des vêtements simples, mélangeant les couleurs sobres et colorées qui vont ensembles et ne cherche pas à être quelqu'un d'autre.
Ses yeux bruns brillent toujours avec passion lorsqu'il joue d'un instrument et/ou chante, que ce soit pour lui ou pour les autres. Cela se voit assez bien puisqu'ils ne sont jamais vraiment cachés par ses cheveux assez longs pour être laissés en bataille. Ces derniers sont de couleur de feu et ne sont pas assez longs pour les attacher, au grand damn de ceux qui auraient bien voulu lui faire quelques tresses décoratives.

15 décembre 2003, la neige tombait beaucoup en France ce jour-là. C’est donc dans un paysage enneigé que Laurent Fayt vit le jour. Ses parents et sa sœur furent heureux de sa venue au monde. Même si l'accouchement s’était passé sans accroc, il n’en était pas de même pour la grossesse. Sa mère avait connu de dangereuses baisses de pression et des pertes d'appétit inexpliquées, surtout que cela n'avait pas été le cas pour Nadine, dix ans auparavant. Peut-être que l’âge de la mère y était pour quelque chose ? Cela n’importa plus dès lors que Laurent, beau bébé en bonne santé, fut dans les bras de sa famille, commençant sa vie d’une bien belle manière.

Les premières années, le petit garçon grandit comme tous les enfants de son âge, apprenant à marcher, parler, faire sur le pot. Mais tout le monde nota un fait très agréable le concernant : il était un enfant très souriant qui riait beaucoup. Câlin et tendre, il ne faisait pas de mal à une mouche et apprit très rapidement que faire du mal aux autres n’était pas bien. Tant et si bien qu’à la crèche il était constamment entouré par les autres enfants qui jouaient avec lui et ne voulaient plus le laisser partir.

La santé de la mère de Laurent étant parfois malicieuse, et parce que son père travaillait beaucoup, ce fut Nadine qui s’occupa beaucoup de lui quand il entra en primaire. Elle l’aidait à faire ses devoirs, lui montrait les quelques rudiments de la cuisine qu’elle connaissait et jouait à avec lui. Les deux enfants étaient très complices, se racontant souvent leurs problèmes, leurs joies et leurs peines. Les parents étaient heureux de les voir s'entendre à merveille malgré l’écart de 10 ans qui les séparaient. Pourtant, ils ne pouvaient également s'empêcher de jalouser cette complicité qu'ils n'arrivaient pas à obtenir, que ce soit avec l'aînée ou le cadet.

Le 17 avril 2010, Laurent eut beaucoup de mal à accepter le départ de sa sœur de la maison familiale. Elle allait s'installer chez son copain, dans la même ville, mais pour le petit garçon c’était comme si on lui arrachait celle à laquelle il tenait le plus. Néanmoins, il parvint à s’en remettre grâce aux appels réguliers de Nadine et de l'apprentissage de la musique qu’il commença avec l’aide de son père. Cela avait commencé avec l’écriture de chansons du petit garçon pour Noël, la fête des mères, celle des pères et des grands-mères, la Saint-Valentin et bien d’autres occasions, dès lors qu’il comprit que certaines chansons qu'on lui faisait apprendre avaient été spécialement créées pour ce genre d’occasions. Un jour, il montra même une de ses créations à son enseignante pour lui demander qu'on la chante au lieu des autres. Son amour de la musique ne cessant de grandir, ses parents ne virent aucune raison pour le priver de ce qu’il aimait, d’où ces leçons. Cela n’enleva d’ailleurs aucune liberté à Laurent qui pu régulièrement voir ses amis.

Constamment entouré, le jeune garçon n'avait jamais le temps de s’ennuyer. Il avait également toujours une personne vers qui se tourner, même lorsque sa sœur commença à ne plus donner de nouvelles dès le 21 août 2012. Cela l’attrista bien évidemment, mais comme il ne pouvait rien faire de plus, ayant déjà tout essayé, il continua de vivre, apprendre, jouer et profiter de son bonheur.

Le 14 juin 2013, Laurent fut recontacté par Nadine qui l'invita chez elle. Alors âgé de 10 ans, le jeune garçon avait une sortie de prévue avec ses amis. Ces derniers lui avaient offert un ticket pour aller voir un cirque qui s’était arrêté dans la ville. Il prit cependant le temps de passer chez son aînée qui s'avéra en bien piteux état. Couverte de bleus et de bandages, elle était vraisemblablement battue par son copain. Battue et isolée. La pauvre jeune femme n'avait pas su faire autrement qu’appeler son petit frère à la rescousse. Malheureusement, ce dernier ne parvint pas à lire entre les lignes et ne comprit pas cet appel au secours. Tant et si bien qu’il prit ça pour une simple visite de courtoisie et partit rejoindre ses amis en promettant de revenir en fin d'après-midi. Ce qu’il découvrit le choqua profondément : sa sœur était morte, noyée dans la piscine de la maison. Personne ne sut dire s’il s’agissait d’un accident, un suicide ou un meurtre. Pour Laurent, une chose était sûre et certaine : s’il était resté avec elle au lieu d'aller s'amuser avec ses amis, alors elle serait toujours vivante.

Incapable de s’en remettre tant il était mort de culpabilité et de chagrin, il arrêta tout et resta cloîtré chez lui pendant plusieurs mois. Son sourire ayant totalement disparu, ses parents tentèrent d’outrepasser leur propre peine due à la perte de leur fille, et cherchèrent un moyen de consoler leur fils pour qu’il ne se laisse pas dépérir. Finalement, Laurent retourna enfin à l’école lorsque sonna le mois d’octobre. Il y retrouva ses amis qui firent tout ce qu’ils purent pour lui changer les idées. Il sembla que cela fonctionna même si, au fond, le jeune homme avançait avec ces mêmes sentiments qui semblaient coincés dans le fond de son coeur.

Ce temps sans sortir de chez lui fut le temps que Laurent mit pour écrire une seule chanson. "Coupable" raconte ce qu’il s’était passé ce jour-là du point de vue de l'auteur et l’énoncé de tous les sentiments qui en découlent. Chanson qu’il chante quand il va vraiment mal pour essayer d’extérioriser. Mis à part dans ces rares moments, il l'a gardée secrètement dans une clé USB avec d’autres de ses créations et ne la montre à personne pour éviter qu'on lui pose des questions. Il ne veut pas en parler ou laisser sortir en public cette histoire qui fait qu’il se déteste. Après tout, ne le détesterait-on pas d'avoir abandonné une personne qui lui était chère et qui avait besoin d’aide ?

Sous les conseils plus ou moins avisés de ses professeurs, Laurent entra au lycée pour préparer un bac général Littéraire. Cela avait été décidé parce qu’il avait une grande facilité à apprendre les langues. Malheureusement, les deux années qui suivirent montrèrent une réelle difficulté à suivre dans les autres cours. Ses parents l’aidèrent alors à trouver une solution. Celle-ci se trouva dans une école en Angleterre nommée Sundarë. Ouverte à toutes sortes de cas, elle permit à Laurent d'avoir une bourse pour la rentrée à sa troisième année de lycée.

À la rentrée de 2019, Laurent devint un élève Sunlight de troisième année. Il faisait partie d’une classe dans laquelle il parvenait à parler à tout le monde. Quelques exceptions attiraient néanmoins son attention sans qu’il sache comment les approcher, comme Numa De Rell qu’il trouvait très mystérieuse. Peut-être autant qu’elle était jolie en fait, ce qui lui donna rapidement envie de faire le pas. Il entendit rapidement dire beaucoup de choses sur elle, mais il n’écouta pas. Il n’en avait que faire qu’elle avait un œil caché pour une raison inconnue, qu’elle ne rit et sourit jamais ou même qu’elle ait été au centre de la disparition de trois de ses camarades de classe. Pour lui, il était bien mieux d’écouter la version de l’intéressé(e) que de porter un quelconque intérêt aux ragots qui pouvaient être faux ou qui modifiaient la vérité. Une pensée qu’il avait adoptée suite à l'histoire avec sa sœur qui n'avait cessé d’être critiquée même après sa mort. Personne ne savait. Personne ne pouvait juger. Alors il ne ferait pas cette erreur. C’était une promesse à laquelle il se tenait avec rigueur.

En novembre 2019, Laurent fut appelé par le directeur qui l’amena dans une salle étrange sous l’école. Ce qu’il s’y passa resta flou, mais une chose était sûre : il fut possédé par Alibats, une sorte de chat fantômatique et surtout extrêmement pantouflard. Un animal compagnie qui n'avait au final qu'une seule contrainte majeure : il prit l’habitude de lui faire la morale dès qu’il en avait l’occasion.

Surnom : Miko, Yuki, Yasu et autres ^^
Date d'anniversaire : 26 janvier ^^
Comment nous as-tu trouvés ?
Un commentaire à nous faire passer ? N'ayez pas peur parce que je ne mords pas si vous ne le méritez pas ^^
Accès aux RP-18 ? Oui