Event de Pâques prévu du 12 avril 2020 au 26 avril 2020

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 Yuki Nakamura - Terminée

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Yuki Nakamura
Moonlight
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Yuki Nakamura
Masculin
Age : 21
Date d'inscription : 11/11/2019
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Entité: Tressred
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MessageSujet: Yuki Nakamura - Terminée   Yuki Nakamura - Terminée EmptyLun 11 Nov - 17:42


Yuki Nakamura

Nom : Nakamura
Prénom(s) : Yuki
Date de naissance : 26/01/2003 (16 ans)
Origines : Officiellement japonais, on ne sait pas qui sont ses vrais parents
Nationalité : Officiellement japonais
Orientation sexuelle : Aucune pour le moment, le sexe lui faisant peur.
Langues parlées : Japonais, anglais et un peu de français

Acceptes-tu un colocataire avec un animal ? Oui
As-tu un animal ? Hope, un border collie possédé depuis deux ans

Classification : Moonlight
Raison : Yuki n’a plus de famille et est bourré de traumatismes à cause des personnes qui l’ont gardé pendant des années (peur des autres, peur du sexe…)
Année scolaire : 2e année High School
Date d'arrivée à Sundarë : 02/09/2019 mais il a fait deux ans environ dans cette école avant d'aller dans un institut spécialisé.
Statut : Interne permanent

Comment penses-tu ?
Tous ceux qui me connaissaient avant la rentrée scolaire de 2019 me savent craintif des autres. Cette réalité n’a pas changé. J’ai toujours une peur bleue de ceux que je ne connais pas et particulièrement ceux qui ont du “pouvoir” sur moi, mes aînés. Néanmoins, j’ai un peu plus de facilités à le cacher aux autres derrière des sourires pourtant timides et incertains. Une manière de me cacher et une façon de montrer aux autres un semblant de confiance en moi que je ne connais pas. Les psychologues de l'institut m'ont félicité pour ce pas en avant, un fait auquel je me raccroche quand je suis mal à l’aise.

Je ne sais pas ce que j’aime en particulier. Cela signifie que je n'ai pas de passion ou d'activité qui me semble plus plaisante que le reste. Lire, écrire, le sport… rien de tout cela ne m'attire en particulier puisque je suis bien trop concentré sur d’autres questions. L’amour, l’amitié, l'attachement aux autres… tout cela est naturel chez les autres qui, pourtant, ne savent pas me donner des explications claires pour m’aider à mieux les appréhender. Ces notions sont trop floues, trop lointaines pour que je sache qu’en penser. Cela m'empêche de savoir ce que je veux faire à ce propos. Fonder une famille ? Choisir un métier ? Être entouré par d’autres ? Beaucoup semblent avoir trouvé leur voie à ces niveaux. Ce n'est pas mon cas, comme si j’étais en retard. Ainsi, les seules que je considèrent proches de moi sont mes deux amies, Sheila et Numa, ainsi que mon border collie nommée Hope.

Je n'aime pas voir les autres souffrir. Cela me fait beaucoup trop penser à toutes les épreuves que j’ai dû surmonter depuis mon enfance. Néanmoins, je ne sais pas si je suis capable de toujours intervenir comme j’en ai un jour rêvé. Sauver les autres ne semble être qu'une chimère qui ne me sera jamais accessible car je ne sais pas comment faire. Je n'ai pas les mots ou les gestes, sans parler de la force. Alors, j’essaie de faire ce que je peux quand on m’en donne l’occasion, souvent poussé par mon entité pour combler le courage qui peut me manquer par moment.

La frontière entre l’envie de vivre et celle de mourir est très fine chez moi. Le manque de but dans la vie y est pour beaucoup. Heureusement, la présence de mon entité, mon chien et mes rares amis font grandement pencher la balance vers la vie. Alors, j'avance sans savoir sur quel chemin, sans parvenir à rattraper les autres qui semblent loin devant moi. Je le vois dans leur regard quand ils apprennent à me comprendre. Me détacher de mon passé et les certitudes avec lesquelles j’ai grandi, comme le fait que je ne pouvais être aimé, m’est extrêmement difficile malgré mes efforts pour me rapprocher des autres et d’un futur plus lumineux.

A quoi ressembles-tu ?
Taille : 1m70
Corpulence : 55 kilos, proche de la maigreur, Yuki est parvenu à prendre un peu de poids malgré sa fine corpulence qui le garde assez fragile
Couleur de la peau : claire, comme s’il n’allait pas assez dehors pour prendre des bains de soleil
Couleur des cheveux : Châtain, presque blond
Couleur des yeux : Marron clair qui donne l’impression qu’ils sont ambrés
Vision : Yuki a l’oeil gauche qui est un oeil de verre auquel on a donné la couleur de ses yeux d’origine. Il peut donc mal apprécier les distances et il a un angle mort sur la gauche
Gaucher ou droitier : Droitier
Signes distinctifs : Yuki a des cicatrices un peu partout qui sont dues à des mauvais traitements durant toute son enfance qu’il cache au mieux sous ses vêtements. Celle qu’il essaie le plus de cacher aux autres se trouve sur l’intérieur de son poignet gauche. Depuis 2018, il a également une cicatrice peu visible sur le visage qui coupe légèrement son sourcil gauche en deux grâce à une crème spéciale.

Depuis que je suis petit, je suis officiellement japonais. Pourtant, je n’ai rien en commun avec ces personnes, physiquement parlant. Ce, même si je suis de taille dite “moyenne”. En vérité, c’est la couleur de mes yeux et mes cheveux qui me rendent si différents. Pratiquement blond, je me distingue énormément parmi la population japonaise qui a majoritairement les cheveux noirs. Les seuls qui ne sont pas ainsi sont ceux ayant utilisé de la teinture pour se différencier. Des Yakuzas pour la plupart. Pour ma part, c’est une couleur naturelle qui m’a value énormément de problèmes. Ma carrure fine, presque fragile, qui était pire à une époque, ne me donne pas beaucoup de moyens de me défendre, outre mon caractère doux. Peut-être que ma peau, pratiquement blanche, et mes yeux clairs n’ont pas aidé non plus. Personne ne sait d’où cela me vient, ce qui rend mes origines complexes à trouver.

Depuis ma dernière rencontre avec mes “parents”, ma vision est réduite : mon oeil gauche était irrécupérable. A cause de cela, on m’a mis un oeil de verre de la même couleur que l’original. Néanmoins, même si en apparence je suis voyant, je ne vois rien à gauche. Seule une cicatrice à peine visible grâce au temps passé et une crème protectrice permet de se rendre compte que quelque chose ne va pas. Mon sourcil gauche est scindé en deux par cette même cicatrice.

Sous mes vêtements, d’autres constellent mon corps. Elles ne sont pas importantes et la plupart sont invisibles, mais je les sais présentes. Preuves des mauvais traitements dont j’ai été la victime, je ne souhaite pas qu’on m’en parle. Voilà pourquoi je les cache.

Souvent habillé de jeans simples, tee-shirts unis et de baskets, je ne fais rien pour me démarquer volontairement des autres. J’ai beaucoup trop soufferts pour cela. Ainsi, je ne porte généralement aucune couleur flashy ou de bijoux. Me fondre dans la masse est le seul moyen que j’ai trouvé pour éviter qu’on s’intéresse à moi. Pour la même raison, je fais attention que mes cheveux ne soient pas trop longs. Pourtant, ils le sont assez pour pouvoir cacher mes yeux lorsque je baisse la tête. Je n’aime pas quand ils sont trop courts.

Qu'as-tu vécu ?
Aussi loin que je m'en souvienne, j’ai toujours passé mon enfance au sein de la famille Nakamura. Celle-ci n'est sans doute pas la meilleure famille dont on puisse rêver. Enfant, je pensais que j’avais de la chance. J’avais un père et une mère qui faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour m’éduquer. Étant un mauvais fils, une personne terriblement désobéissante, je me faisais beaucoup gronder. C’était ce que je pensais. C’était ce que je voyais. Ainsi, il me semblait normal que mes parents sévissent toujours plus. Cris, coups, privation de nourriture et abus. En gros, à la maison, les seuls moments pendant lesquels j’étais tranquille, c’était quand j’étais silencieux, assez en forme pour faire ce qui m’était demandé et que je ne montrais pas mes sentiments. J’aimais énormément mes parents et je voulais être le meilleur fils pour eux. Pourtant, ce n’était jamais le cas. Je ne savais jamais pourquoi on me punissait même en étant un “gentil garçon”. Après tout, l’abus de mon corps était autant “une preuve d’amour” qu'une punition. Une fracture que je n'ai jamais pu comprendre et qui, aujourd'hui encore, m’est difficile à dépasser.

En voyant les enfants de mon âge, parfois, je me posais des questions sur ma vie. Contrairement aux autres, je n’avais pas le droit de sourire. Mes vêtements étaient trop grand pour moi afin qu’on m’en achète le moins possible. Je ne sortais jamais sans raison pour qu’on puisse toujours me surveiller. Du coup, on ne faisait pratiquement jamais de sortie en famille pour s’amuser. S’amuser était comme… interdit. Tout comme le fait de trop manger. Je n’avais pas le droit de prendre ou demander plus qu’on me donnait. Et les fois où j’en avais assez pour que mon ventre ne gargouille pas, des choses se passaient à mon insu. Je n’étais même pas sûr de pouvoir dire que ça me plaisait ou non. Sur le coup, oui. Mais après, ça me donnait envie de vomir et de disparaître. Les autres ne semblaient pas avoir de problèmes de ce genre, alors pourquoi était-ce normal pour moi ? Puis, il y avait cette histoire qui s’était produite qui m’avait fait tant de peine…
Un jour, j’avais trouvé un chaton. Il semblait mourir de froid et de faim. Pour le consoler, je l’avais prit dans mes bras et avais tenté de le consoler. Finalement, le laisser me fut impossible. Je ne voulais pas qu’il meurt et je ne savais que trop bien ce qu’il pouvait ressentir. Moi aussi je savais ce que c’était d’avoir faim et froid sans pouvoir rien faire d’autre que s’accrocher jusqu’à la fin. Alors, je l’avais gardé contre mon coeur et l’avait ramené à la maison. Mère avait semblé accueillante, voire ravie. J’avais donc eu l’espoir qu’elle accepte que le chat vive avec nous. C’est alors qu’elle me demanda qui allait le nourrir, l’héberger, le nettoyer. Ne comprenant pas ce qu’elle voulut dire, je l’avais regardée, interdit, jusqu’à ce qu’elle me prenne le chaton des bras. N’ayant pas vu le couteau dans sa main, j’avais pensé qu’elle allait le câliner. Je fus choqué de la voir le tuer sous mes yeux. Tant et si bien que je ne pus détacher mes yeux de ce corps encore chaud qui se vidait de son sang alors qu’on me hurlait dessus. Même après avoir été frappé pour mon insolence et ma désobéissance, je ne pus me détacher du chaton qu’on jeta aux ordures comme un vulgaire détritus. J’avais énormément pleuré, silencieusement, même après qu’on m’ait frappé sans arrêt pour que je cesse mon “caprice”. J’avais si mal et je me sentais tellement coupable… Les chats étaient-ils condamnés à mourir de faim dans la rue ou de la main des Hommes ? A cause de cette histoire, je ne pus voir une réelle valeur à ma vie parce que je me sentais responsable de la mort d’un être vivant. Je me considérais comme son meurtrier et j’espérais me repentir d’une façon ou d’une autre.

Dès l’âge de cinq ans, je suis allé à l’école. Ma différence par rapport aux autres enfants était une honte que je devais porter tous les jours et supporter. Je n’étais pas aimé par les autres. Je ne savais pas si on était hypocrite avec moi ou non, mais lorsque des enfants venaient à se rapprocher de moi, ils finissaient toujours par rejoindre ceux qui me maltraitaient. Cette fois, il n’y avait aucune raison apparente à ce que je subissais, ce qui m’était encore plus douloureux. Connaissez-vous les horreurs que les japonais peuvent faire subir aux têtes de turc ? Je vais vous le dire. Nous avions des casiers pour mettre nos chaussures et les chaussons d’école. En arrivant, je pouvais retrouver le mien rempli de punaises, lames de rasoir, insectes (morts ou vivants), papiers avec des insultes… tout ce qui peut blesser et/ou avoir une signification. En cours, ce sont les professeurs qui se déplacent de classe en classe. Du coup, un bureau nous est assigné et est étiqueté à notre nom. En arrivant dans ma salle, je pouvais trouver mon bureau dans le couloir. Ce bureau était de plus en plus couvert d'insultes indélébiles à mesure que l'année passait. Outre cela, j’avais souvent le droit à une fleur dans un vase. Chez les japonais, on en met une ainsi quand la personne est morte. Un signe supplémentaire qu'on ne voulait pas de moi. Quand j’étais en retard, je pouvais avoir également le droit de m'asseoir sur de la sauce (ketchup, mayonnaise...) ou autres. Du harcèlement difficilement supportable agrémenté par des coups physiques ou moraux dans les couloirs ou dans le gymnase… partout où personne ne pouvait savoir ce qui avait été fait. Sans doute est-ce à partir de là que j’ai fini par me demander ce qui clochait, si c’était normal. Puis, plus les années passaient, plus je ne voulus plus connaître la réponse pour ne pas craquer.

Au moment de choisir un lycée, on nous parla grandement des études à l’étranger. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire à part essayer de changer d’environnement. Une idée qui me paraissait farfelue mais qui restait terriblement persistante. Voilà pourquoi je demandai une inscription à Sundarë, une école en Angleterre. Mon choix s’était porté sur ce pays grâce à mes notes en anglais. Ce devait être une des rares matières dans lesquelles j’excellais sans trop savoir comment. Pour ne pas montrer mon envie de m’en aller à mes parents, je le mis en troisième choix, derrière deux écoles japonaises réputées. J’étais persuadé que ces deux dernières ne me prendraient jamais et mes timides arguments pour aller à l'étranger furent étonnement bien pris. Voilà pourquoi je pus partir en 2016, à l’âge de 13 ans. Était-ce mal ? Avais-je fait le bon choix ? Je n’en savais strictement rien et cela m’effrayait beaucoup. Malgré tout, je ne fis pas marche arrière et me mis à étudier dans cette école où tout me paraissait nouveau et étrange. Le comportement des autres à mon égard n’était pas aussi haineux que ce que j’avais pu connaître. De même que les adultes étaient plus… gentils, moins rudes par rapport à mon comportement. Sincèrement, je mis cela sur les changements de culture et qu'on m’accordait le bénéfice du doute parce que j’étais nouveau. Ni plus, ni moins. Il m’était inconcevable que ces changements viennent d’un problème venant de mes parents, entre autres. Je ne pouvais et ne voulais y croire.

Quelques mois plus tard, en avril, je fus appelé par le directeur. Empli de peur, j’étais donc monté à son bureau en pensant qu’il allait me gronder pour mes mauvaises notes et le fait que je n’étais pas sage. Peut-être allait-il m’en donner les raisons ? En réalité, il n’en fut rien : au lieu de se montrer agressif et en colère, il sembla plutôt calme et… compréhensif ? Je n’en savais trop rien. En tous les cas, il finit par me demander de le suivre afin qu’il puisse me montrer quelque chose. Je ne peux pas prétendre que je n’étais pas un peu poussé par la curiosité. Ainsi, après avoir passé une porte dans son bureau, je me sentis comme enfoui sous terre. Je ne pus poser aucune des questions qui me brûlaient les lèvres. Je n’étais même pas sûr que j'aurais pu avoir une seule réponse… Puis, nous fûmes près de temples. C’était… étrange, impossible, impressionnant, effrayant. A vrai dire, avant de pouvoir avancer comme il me le fut demandé, je fis un pas en arrière, signé de mon envie pressante de fuir. Je n'avais pas le choix qu’obéir, néanmoins. Alors, je le fis à contrecoeur, tremblant, la poitrine oppressée par la peur. Ce qu’il se passa par la suite m’est totalement flou. Je suis incapable de dire ce qu’il a bien pu se passer… à part que je fus possédé par l'entité Tressred.

Le moment où je l’appris, ce fut lorsque je me réveillai à l’infirmerie, le directeur à mon chevet. Ce dernier m’expliqua nombre de choses, comme le fait que j’étais possédé, ce que cela impliquait, et autres, avant de me laisser la possibilité de fuir sans rencontrer l’infirmière. Comme j’avais changé de dortoir, je me sentis encore plus nerveux qu’à l’accoutumée et la voix féminine qui se voulait rassurante mais également ferme concernant certains sujets, ne m’aidait clairement pas à me calmer. Il me fallut quelques mois supplémentaires pour parvenir à me faire à ces changements et que le dialogue se fasse plus simplement entre mon entité et moi. Nous ne nous comprenions pas. Enfin, non. C’est moi qui ne la comprenais pas, qui ne voulais pas entendre ou écouter l’aide qu’elle voulait m’apporter. J’avais l’impression qu’elle voulait que je “tende le bâton pour me faire battre”, comme je le faisais par le passé. Cette idée me rendait nerveux et je ne savais pas quoi faire pour qu’elle comprenne qu’il m’était impossible de faire comme elle le voulait. Communiquer, faire comme si je n'avais jamais souffert… je ne pouvais pas me le permettre.

En 2017, malgré mes notes, je passai à ma seconde année de lycée. J’avais passé les vacances à l’école avec l'obligation de suivre des cours de rattrapage avec quelques autres camarades. Comme c’était une condition pour passer et une opportunité de ne pas rentrer, j’avais consenti à suivre les cours et travailler. Cela me fut légèrement plus simple, grâce à la diminution de monde au sein de la classe. Classe qui revint à un nombre “normal” dès la rentrée, ce qui me fit reprendre la fuite pour la plupart des cours. C’est grâce à l'insistance de Tressred que je dois ma rencontre avec Numa et Sheila.

Depuis le début d’année, je recommençais à subir de mauvais traitements de la part de garçons de ma classe. Le harcèlement était bien moins poussé qu’au Japon mais pour des raisons plus obscures. Niant le fait que je ne voulais pas être entouré d’inconnus et suivre certains cours appuyant sur mes traumatismes, j’avais profité de la situation pour en faire une excuse. Bien entendu, l'entité n’était pas dupe et avait insisté encore et encore pour me faire craquer et aller en cours. C’est ainsi que je m’étais retrouvé à aller en biologie alors qu'on parlait de reproduction. Mal à l’aise, j’avais laissé le professeur me mettre en binôme avec Numa, une personne discrète et toujours seule à chaque fois que j’avais pu la voir. Pourtant, elle s’était montrée attentionnée envers moi, allant jusqu'à me tenir compagnie dans le couloir alors que j’étais sur le point d’être malade. Puis, nous fûmes rejoints par Sheila qui avait rencontré ma camarade de classe quelques temps plus tôt. Toutes deux, sans me connaître, avaient tenté de m’aider alors que j’avais fini par prendre la fuite. Je n'avais pas compris leur peur, ni pourquoi elles s’étaient accrochées à moi sans me faire de mal. Ce n'est que plus tard que je pus le comprendre.

Ce jour-là, j’étais affaibli par une pneumonie et mon corps affaibli par les coups. J’avais failli mourir et cela m'avait conduit à rester à l'infirmerie pendant un moment. Inquiète de mon état, Numa était venue me rendre visite dès la fin des vacances de Noël, m'apprenant ce qu’était un cadeau et me faisant découvrir le plaisir de la musique, le début de l'amitié et la douceur d’une relation. Ma vision de la vie commença à changer un peu et cela me permit d'accepter les visites de Sheila après ma sortie de l’infirmerie. Ces deux personnes devinrent les seules vers qui je pouvais me tourner sans que j’ai à avoir peur de faire une bêtise. Pourtant, ce n'est que lorsqu'elles insistèrent que je leur appris pourquoi j’avais passé plusieurs mois à l’infirmerie. Elles me promirent de m’aider en faisant en sorte que cela ne se reproduise jamais. Jamais je n'aurais pu croire qu'une telle chose soit possible. Pourtant, du jour au lendemain, tout s’arrêta. Seules restèrent les rumeurs sur Numa et moi. Rumeurs qui m’empêchèrent d'aller vers elle parce que j’avais peur qu’elle me déteste. Maintenant que j’y pense, c’était débile de ma part…

Quelques semaines de calme passèrent avant que je revois un de mes agresseurs en-dehors de l’école. On attendait encore de savoir quelle serait sa punition et il sembla en profiter pour me frapper une fois au visage et me dire les raisons pour lesquelles il m’en voulait. Apparemment, il avait été victime d’un échange d'enfant à la naissance. Il était né de parents japonais mais avait vécu avec d’autres parents qui, eux, étaient morts d’un accident de voiture quelques années plus tard. En apprenant que j’étais japonais sans en avoir l’air, il avait été persuadé que j’étais l'enfant avec qui il avait été échangé, mais je ne pus le confirmer ou non. Je ne savais même pas comment répondre à sa haine à mon égard… Était-elle justifiée ? Je n'avais rien pour le savoir et Tressred s’était montrée très… secrète vis-à-vis des questions que je me posais. Après tout, jusqu'à ce que je sois en tête à tête avec un chiot, elle n'avait fait que tenter de me consoler comme elle le pouvait. A partir du moment où je me mis en tête de m’occuper du chiot seul en le ramenant au dortoir qui n'acceptait pas encore les animaux, elle fit tout pour me dissuader. Peine perdue puisque je le fis tout de même jusqu'à ce que je sois découvert par Numa. Cette dernière avait semblé vouloir parler avec moi avant de découvrir mon compagnon à quatre pattes.

L’aide qu’elle m’apporta me fut précieuse à un point inimaginable. Non seulement elle nous évita des ennuis sans nom, mais en plus elle me donna une solution à court terme. Avoir l'accord du refuge où travaillait mon amie ne fut pas de tout repos et je dus rassembler tout mon courage pour le gagner. Mais cela en valait la chandelle. Puis, seul avec Numa, j’appris à cette dernière une partie de mes douleurs, de mes peurs, et les raisons qui m'avaient poussé à garder Hope à mes côtés. Cela en m'occupant de ma nouvelle compagne que j'allais par la suite visiter tous les jours.

Pendant l'année scolaire de 2018, un voyage en Norvège fut organisé. Un voyage qui devait nous en apprendre plus sur nos entités pour ceux appartenant à mon temple. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Non seulement notre avion se crasha, mais en plus nous fûmes interpellés par des personnes étranges. Mon professur m’apprit rapidement que nous étions dans le passé, ce qui expliquait les tenues et le comportement étrange de la population. Je ne dis cependant rien, pleurant silencieusement les morts dans l'accident et suivant mes amies que je ne quittais pas d’une semelle. Nous fûmes ainsi amenés devant un chef de village, qui voulu qu'on lui montre nos capacités. Cette “requête” fit mourir bon nombre de nos camarades et mit le souverain dans une colère noire. Je ne sus comment je m’y étais pris et je ne m’en rendis compte que lorsqu'on me le dit, mais grâce à ma barrière nous pûmes échapper aux soldats et nous enfuir dans le désert de glace qui s’étendait devant nous. Une fois que nous ne pûmes que marcher, je m’étais mis à réfléchir à ce qu’il s’était passé et j’en vins à cette seule conclusion : l'idée de mourir et de voir d’autres personnes en danger m'avait grandement influencé pour pousser mon pouvoir à son maximum. Une raison qui expliquait la migraine que je ressentais qui était accentuée par le froid intense. Pourtant, je ne fus pas le premier à tomber. Je ne fis pas non plus partie des mourants. Pas tout de suite. Et lorsque je tombai, ce fut aux côtés de Sheila et Numa que je ne voulais pas laisser seules. Avant de m’évanouir, mes dernières pensées furent pour Hope.

En me réveillant à l’hôpital, le corps brûlé par le froid qui m’avait également fait des engelures, j’eus beaucoup de difficultés à comprendre où je me trouvais et ce qu’il s’était passé. On prétendit que tout ce que j’avais vécu, à part le crash de l'avion, n’était autre qu’un rêve. Je me rappelais pourtant vaguement avoir été face à des barbares qui voulaient nous tuer. Je ne savais pas où, comment ou pourquoi, mais la peur avait été aussi intense que face à mes parents. Mais si ce n'était que le fruit de mon imagination, cela voulait-il également dire que j’avais inventé le fait que j’avais pu aider autrui ? Que j’avais pu être utile ? Je ne voulais pas que ce soit une “farce”, un rêve créé par un désir… Mais, d'un autre côté, je préférais réellement ne pas m'être retrouvé face à un danger de mort nous obligeant à fuir dans le froid hivernal. Enfin... Le principal était sans doute que mes amies et moi étions vivants. C’était ce que me répétait Tressred en me félicitant pour mon imagination très précise, mais j’avais beaucoup de difficultés à l’accepter sur le coup.

Malheureusement, je n’eus pas le temps de me remettre de mes émotions. A peine quelques jours après mon rêve (retour de Norvège), mes parents arrivèrent en Angleterre pour me voir. D’un certain côté, j'aurais dû le voir venir étant donné qu’ils m'avaient envoyé bon nombre de lettres auxquelles je n'avais pas répondu. Comment aurais-je pu ? J’avais eu l’impression de faire des cauchemars dès que j’en ouvrais une, que ce soit moralement ou physiquement. D’un côté, je voyais bien qu’ils étaient comme avant, que rien n'avait changé, mais comme on ne me grondait plus ici, n’était-ce pas parce que j’étais devenu une bonne personne ? Pourtant, on me l'avait souvent dit… que j’étais gentil.

N’ayant pas vraiment le choix, j’étais allé retrouver mes parents à l’hôtel, prévenant mes amies pour qu'elles ne s'inquiètent pas trop. Après tout, mes parents avaient obtenu l'autorisation de me garder à leurs côtés quelques jours. Sincèrement, j’avais tellement peur que je menaçais à tout instant de craquer. Pourtant, je tins bon et, devant ces adultes visiblement en colère, dans la chambre dans laquelle ils logeaient, je parvins assez facilement à retrouver tous mes mécanismes, toutes mes habitudes, pour tenter de leur “plaire”. Pourtant, à peine cinq minutes passèrent avant que je me fasse gronder. Avec violence, mes parents se mirent à me frapper. Je ne sus compter le temps que cela dura et la suite me poussa à me rebeller. Je ne voulais plus avoir mal. Je ne voulais plus qu'on abuse de mon corps, que ce soit une forme d’amour, de respect ou autre. Cela me valut d’autres blessures et l'administration d’une drogue pour me rendre plus docile. Le cauchemar recommençait et je ne pouvais pas appeler à l’aide. Mon dos avait été lacéré pour former le caractère “faible” en Kanji japonais, me faisant mal comme jamais. Mon samedi auprès de mes parents se termina ainsi alors que j’étais obligé de dormir nu, sur le sol, enchaîné au bureau. Le lendemain matin, alors que nous allions prendre le petit déjeuner, je tentai de m’en aller, de rentrer à l’académie. Je ne voulais plus rester avec eux. Je ne voulais plus vivre tout ça, que ce soit normal ou pas. Pourtant, je fus très rapidement rattrapé par mon père et, à cause de la scène qui s’en était suivie, il me battu une nouvelle fois dans la chambre au point de me crever un oeil. Les hurlements et les bruits de coups durent finir par alerter quelqu’un puisque les secours arrivèrent. Qui ? Après combien de temps ? J’étais beaucoup trop déconnecté et en état de choc pour pouvoir comprendre ce qui m’arrivait.

Lorsque je repris connaissance, je me trouvais dans l'espace médical de Sundarë. Entouré de visage familier, je parvins à écouter calmement les explications simples mais complètes de mon état. Apparemment, mes parents ne pourraient plus jamais m'approcher et on m’apprit également que j'allais avoir le droit à une année sans école pour guérir de mes traumatismes. Voilà pourquoi, quelques jours après que je me sois remis de mes blessures, je fus transféré chez une psychiatre qui était possédée et qui m’aida sous la demande du directeur, dans un institut en Irlande. A cause de mes pouvoirs, il n’était pas très avisé qu’une autre personne s’occupe de mon cas. C’est pour cette même raison qu'on ne m'avait pas laissé dans un hôpital “normal”. C’est ainsi que je fis la rencontre de Nev, un jeune homme présent dans l’institut depuis cinq ans en 2018 et qui m’aida grandement à guérir en prenant un rôle très important, celui de grand-frère.

Grâce à ces deux personnes, dont l’une continua de me suivre à l’école quand je dû y retourner, et la présence de Hope à mes côtés, je parvins à voir un peu la vie autrement. Les autres continuaient de me faire peur au-delà du raisonnable, mais je pouvais désormais le cacher assez bien. Je ne savais pas encore quelle valeur donner à ma vie et je n’étais pas encore totalement remis de ce qui s’était passé, mais je savais que je pouvais compter sur ces personnes et mes amies avec qui j’avais gardé contact jusqu'à ce que je revienne à Sundarë pour reprendre l'année que j’avais abandonné.

Derrière l'écran
Surnom : J’en ai tellement… Ryne devrait être bien XD
Date d'anniversaire : 26 janvier (1992)
Comment nous as-tu trouvés ? Je suis une des fonda du fofo :p
Un commentaire à nous faire passer ? Je vous nems <3
Accès aux RP-18 ? Oui



Tressred
Depuis le 14/12/2016

Quels dons t'a-t-il donné ?
Pouvoir inconscient : Apnée
Yuki est capable de retenir sa respiration dans l’eau pendant au moins cinq minutes, sans même inspirer auparavant. Cette capacité vient de la nature de Tressred qui a un fort lien avec l’eau.
Pouvoir instinctif : Barrière
Yuki est capable de créer une barrière invisible et pratiquement indestructible qui ne laisse passer que l’air et les sons car elle est faite d’une fine et solide couche d’eau. Cette dernière est liée à la volonté et aux sentiments de Yuki qui, à terme, sera capable de protéger les autres en plus de lui-même à l’intérieur de cette barrière.
Don : Décontamination
Grâce à son lien fort avec l’eau, Yuki est capable de purifier ce qui l’entoure. Ainsi, il peut aider une personne à aller mieux en aidant son corps à se débarrasser des impuretés, à se détendre ou même réguler la température. Il lui est également possible de décontaminer l’eau en elle-même, la rendant potable.
Sans entraînement, Yuki devra beaucoup boire après avoir utilisé ce don car il aura tendance à emmagasiner les impuretés en son propre corps.

Comment pense-t-il ?
Tressred est une entité plutôt maternelle, qui veille sur les plus jeunes et fragiles qu’elle. C’est également une entité distinguée et très féminine qui aime se comparer aux sirènes de certaines légendes comme la petite sirène, par exemple.
Aime : veiller sur les enfants et les femmes en général, se baigner dans de l’eau chaude parfumée, apprendre à connaître autrui, l’art...
Déteste : La méchanceté gratuite, se laisser marcher sur les pieds, certains sons et voir ses hôtes dans des états déplorables (ce qui l’a poussée à s’occuper de Yuki)...

Qu'a-t-il vécu avant de te rencontrer ?
Dès sa naissance, Tressred a toujours eu un fort lien avec la vie et l'eau. Cela parce qu'elle est née Selkie avec des pouvoirs divins. Elle devait donc partager sa vie entre son devoir sur terre et sa vie de famille. Son père, le Dieu des Naissances, la prit sous son aile pour lui enseigner tout ce qu’il connaissait malgré sa nature, la considérant comme digne de son sang divin. Après tout, elle était destinée à devenir la protectrice des enfants. Pour cela, elle devait aimer la vie et comprendre son éphémérité malgré sa longévité presque éternelle. Heureusement, la jeune entité se montra très réceptive aux leçons, ce qui ravi sa mère également. Ces préceptes, elle les enseigna également à ses jeunes frères et soeurs, mis à part Geysus avec qui elle n’arrivait pas à s’entendre. Puis, ce fut le tour de ses enfants dont elle était extrêmement proche. Tous étaient heureux et semblaient voués à une vie aussi longue qu'épanouie.

Malheureusement, le temps passa et avec lui disparu la foi des hommes. Les offrandes se firent de plus en plus rares, tout comme les prières. Cela les affaiblit tous énormément. Tant et si bien qu’ils ne purent jouer leur rôle correctement, leurs pouvoirs étant amoindris. Cela fut la cause de quelques catastrophes comme une hausse de la mortalité infantile par exemple. Suite à cela, un homme étrange vint les trouver et leur proposa une solution pour ne pas disparaître. Tous acceptèrent à par le dieu de malheur au grand damne de la famille. Suite à cela, ils furent enfermés, loin de tout ce qu'ils avaient connus pour vivre comme ils ne l'auraient jamais fait auparavant.

Tressred ne faisait que très moyennement confiance en cet homme. Le fait d'être enfermée dans un temple, séparée de quelques membres de sa famille ne la rassurait pas des masses. De plus, elle était loin de la vie qu'elle avait toujours mené, réduite à l'état d'un esprit obligé de partager sa vie avec des humains qu'elle devait posséder jusqu'à leur mort. Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu. Alors, elle le fit très peu, refusant de ruiner la vie d'autrui elle ne choisit que des enfants ayant besoin de sa protection. La protection d'une mère, d'une sœur et une amie.

Qui connaît-il ?
• Iysus, Dieu Des Naissances -> Père de Tressred, ils ont une très bonne relation car il est son mentor et confident
• Dosyn, Déesse Des Fantômes -> Mère de Tressred, elle ne s’entend pas avec elle à cause de son amour pour les esprits des morts, mais n’a rien contre elle à part cela. Elles ne se comprennent simplement pas.
• Asara, Déesse De La Santé -> Soeur aînée et amie bien que Tressred la mette souvent en garde contre ses nombreuses amourettes qui lui brisent à chaque fois le coeur.
• Boesis, Dieu D'Existence -> Frère avec qui elle passe tout son temps libre pour échanger leurs pensées sur l’existence éphémère des humains.
• Geysus, Dieu De Malheur -> Second et dernier frère qui la met hors d’elle lorsqu’il se réjouit de pouvoir faire son travail, même si elle ne comprend pas qu’il n’en est pas heureux pour autant
• Irus, Dieu D'Espoir -> Époux de Tressred qu'elle a aimé en le regardant donné une lueur d'espoir aux humains. Il était donc tout le contraire de Geysus, ce qui la rendit folle amoureuse.
Enfants :
• Retix, Déesse Des Miracles
• Qaheia, Déesse Des Oracles
• Ruzotl, Dieu Des Filles
• Axthos, Dieu Des  Messages
• Revnia, Dieu Du Mariage
Tressred a un lien particulièrement fort avec chacun de ses enfants qu’elle éduque selon ses convictions et ses valeurs tout en leur laissant le choix de vivre leur vie comme ils l’entendent. Tout ce qu’elle voulait c’était éviter qu’ils aient un lien trop fort avec la mort pour qu’ils aiment la vie et aiment autrui.

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Félicitations, vous avez été accepté à la prestigieuse école de Sundarë.
Vous appartenez à présent au Temple de l'Eau. Votre classe vous est également attribuée au-dessus de votre avatar.

Afin de compléter votre validation, rendez-vous dans les listings et créer votre dossier scolaire. Cette section est importante pour y mettre votre emploi du temps de l'année mais également vos retenues, heures de colles, suivis psychologique, etc.

Mais vous pouvez dore et déjà :
-Demander un Rp, un lieu ou un club ici
-Créer votre espace personnel pour y mettre vos relations, récaps rp, inventaire, model de téléphone, ect.
-Créer des PNJs ou Prédéfinis ici
-Ecrire votre code couleur dans votre signature
-Et Rp !

Nous vous souhaitons une agréable aventure parmi nous !
L’équipe pédagogique.



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